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La Grande Guerre de Paul Caron. Chroniques d'un légionnaire canadien-français (1914-1917). Édité et commenté par Béatrice Richard

La Grande Guerre de Paul Caron. Chroniques d'un légionnaire canadien-français (1914-1917). Édité et commenté par Béatrice Richard

Discipline: Histoire
Parution: 05 février 2015
Les Canadiens français qui ont combattu dans les tranchées de 1914-1918 ont laissé une faible empreinte dans la mémoire collective; ces hommes se sont peu racontés. C’est ce qui donne au récit de Paul Caron son caractère unique. Dès l’été 1914, l’obscur employé du Devoir s’enrôle à titre personnel dans la Légion étrangère pour être ensuite versé dans les rangs de l’Armée française. D’une plume alerte, jusqu’à sa fin héroïque lors de l’offensive du Chemin des Dames, le 16 avril 1917, le légionnaire livre ses impressions de soldat face à la « guerre moderne » et croque la vie quotidienne d’un peuple qui, de la ligne de feu à l’arrière, lutte et prie pour sa survie.

Description

Je sers la France qui a fait tout ce qui était humainement possible afin d’éviter le conflit actuel. — Les contingents canadiens bataillent pour l’Angleterre […]. J’apporte mon faible concours à la France qui lutte pour la défense de SON territoire. — Les contingents canadiens luttent pour l’agrandissement de l’Empire anglais. Dans les rangs de l’armée française, j’essaie de faire échec au militarisme prussien — dans l’armée britannique, les contingents canadiens contribuent à l’expansion du navalisme anglais. […] Je repousse avec une conviction égale ces deux formes d’impérialisme.
Les Canadiens français qui ont combattu dans les tranchées de 1914-1918 ont laissé une faible empreinte dans la mémoire collective. À l’exception de lettres éparses publiées dans les journaux de l’époque ou de rares témoignages de vétérans publiés après la Grande Guerre, ces hommes se sont peu racontés. C’est ce qui donne au récit de Paul Caron son caractère unique. Dès l’été 1914, l’obscur employé du Devoir s’enrôle à titre personnel dans la Légion étrangère pour être ensuite versé dans les rangs de l’Armée française. Trente-deux mois durant, Paul Caron partage cette aventure singulière avec les lecteurs du Devoir et du Peuple de Montmagny dans les chroniques que le lecteur découvrira dans ces pages. Cet étrange journal de guerre d’un ultramontain en croisade est-il le reflet des opinions d’un Canada français qui peine à se situer dans le conflit ? D’une plume alerte, jusqu’à sa fin héroïque lors de l’offensive du Chemin des Dames, le 16 avril 1917, le légionnaire livre ses impressions de soldat face à la « guerre moderne » et croque la vie quotidienne d’un peuple qui, de la ligne de feu à l’arrière, lutte et prie pour sa survie.

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