La renommée d'Ozias Leduc n'est plus à faire. La grande rétrospective organisée en 1996, conjointement par le Musée des beaux-arts de Montréal et le Musée du Québec, et son prolongement au Musée des beaux-arts de l'Ontario, n'aura que confirmé la valeur singulière de ce grand artiste québécois. Le public aura découvert une part méconnue, pourtant importante de sa production : la décoration religieuse. Plus de trente églises ou chapelles lui doivent leur décoration partielle ou totale. De toutes ces réalisations, la dernière, l'église Notre-Dame-de-la-Présentation de Shawinigan, se démarque de façon exceptionnelle. À 76 ans, Leduc y entreprenait son chant du cygne. Treize ans de labeur inspiré. Comment rendre compte de cette impressionnante réussite ? Voici un beau livre d'art qui, tout en respectant une rigueur nécessaire, veut faire œuvre promotionnelle, tant par l'approche rédactionnelle choisie que par les moyens subsidiaires mis en œuvre pour réduire le prix d'un tel livre en librairie. Le présent ouvrage est celui d'un admirateur qui croyait le temps venu de faire état d'une sublime réalisation encore trop ignorée et de faire partager son émotion à un large public.
« Les travaux sur les grands ensembles décoratifs de Leduc ne sont pas nombreux [...]. Mais rien d'équivalent en termes de présentation et d'élaboration comme la belle étude que Lévis Martin livre maintenant au public. »
François-Marc Gagnon
(dans une recension pour la 1re édition d'Ozias Leduc et son dernier grand œuvre)
« Dans un texte souvent pénétrant et fort bien documenté, Lévis Martin s'emploie à retracer les étapes qui ont entouré l'exécution de cet audacieuux programme iconographique sans réel équivalent chez nous. »
Gilles Lapointe
(dans une recension pour la 1re édition d'Ozias Leduc et son dernier grand œuvre)