300 ans de manuels scolaires au Québec
Parution: 17 novembre 2006
- Dirigé par :
-
Nb. de pages:
184
Description
Un monde sépare le premier manuel publié au Québec en 1765 – le Catéchisme du diocèse de Sens – des centaines qui sont maintenant offerts chaque année aux éducateurs et aux élèves : les disciplines se sont multipliées, le discours est devenu polyvalent, les formats se sont agrandis, l’iconographie a été ajoutée. Mais, surtout, le manuel est devenu une préoccupation publique : en font foi les débats entre auteurs, éditeurs, professeurs, parents, fonctionnaires auxquels font régulièrement écho les médias. Même les historiens commencent à s’y intéresser : ce n’est pas peu dire ! Il nous a cependant paru utile de laisser la parole d’abord à l’intéressé lui-même. Aussi, au discours sur le manuel, la présente exposition privilégie le discours du manuel.
Pour comprendre son origine et documenter son évolution, le livre commence par nous offrir les « premières » de chacune de ses facettes. Obligé de refléter la diversité de la société, le manuel s’écrit en français, évidemment, mais aussi en anglais, en hébreu, en inuktitut, etc. ; il tient compte des non-voyants quand il s’imprime en braille. Intimement lié à l’évolution des théories pédagogiques et des programmes, il reprend les mêmes notions de base, mais dans une présentation différente. Conçu pour répondre aux besoins particuliers d’une société donnée – le Québec en l’occurrence –, il n’en subit pas moins les influences étrangères, acceptant dans ses rangs des manuels de France, de Grande-Bretagne, des États-Unis et du Canada anglais ; à son tour, il lui arrive de s’exporter à l’étranger, voire jusqu’en Polynésie française. Entre les mains des enfants depuis l’organisation des premières écoles, le manuel ne s’est pas figé dans le temps. Il a toujours évolué, exploitant les technologies de l’heure, telles les films, les diapositives, les disques compacts… et aujourd’hui Internet.
L’exposition à laquelle vous êtes convié permet au livre d’exprimer sa polyvalence. À vous de la visiter pour entendre son discours.
Pour comprendre son origine et documenter son évolution, le livre commence par nous offrir les « premières » de chacune de ses facettes. Obligé de refléter la diversité de la société, le manuel s’écrit en français, évidemment, mais aussi en anglais, en hébreu, en inuktitut, etc. ; il tient compte des non-voyants quand il s’imprime en braille. Intimement lié à l’évolution des théories pédagogiques et des programmes, il reprend les mêmes notions de base, mais dans une présentation différente. Conçu pour répondre aux besoins particuliers d’une société donnée – le Québec en l’occurrence –, il n’en subit pas moins les influences étrangères, acceptant dans ses rangs des manuels de France, de Grande-Bretagne, des États-Unis et du Canada anglais ; à son tour, il lui arrive de s’exporter à l’étranger, voire jusqu’en Polynésie française. Entre les mains des enfants depuis l’organisation des premières écoles, le manuel ne s’est pas figé dans le temps. Il a toujours évolué, exploitant les technologies de l’heure, telles les films, les diapositives, les disques compacts… et aujourd’hui Internet.
L’exposition à laquelle vous êtes convié permet au livre d’exprimer sa polyvalence. À vous de la visiter pour entendre son discours.
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