André Biéler. An Artist’s Life and Times
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Nb. de pages:
350
Description
Smith also illuminates the little-known side of André Biéler : his importance as organizer of the Kingston Conference of 1941, from which emerged the Federation of Canadian Artists of which he was the first President ; his 27–year career as Resident Artist and Professor of Art at Queen’s University ; and his devotion and influence as an educator and promoter of the arts.
Most important, the author reveals Biéler’s extraordinarily creative energy, his exuberance, and his intense love of people and life. Even into his 90s, these qualities kept Biéler experimenting in art and traveling widely in quest of his subject. This search nourished and defined him as an artist of classic, versatile and sustained vision.
Art historian David Karel has written an extensive new introduction complementing Smith’s study and helping the reader to situate the artist at the juncture of regionalism and modernism.
In an epilogue, Ted Biéler, the artist’s son and an artist himself, evokes his father’s last ten years, during which he continued to show remarkable creativity. He reports what André Biéler had to say about the practice of his art and about the values that he cherished and that inspired him throughout his long life.
Cette monographie sur André Biéler, l’un des artistes les plus importants au Canada, couvre l’ensemble de sa longue vie et de son œuvre en Europe, aux États-Unis et dans son pays d’adoption. On y analyse son parcours d’homme et de créateur dans le contexte de l’éclosion de l’art canadien au XXe siècle, qui est en soi une histoire fascinante. L’auteure, Frances K. Smith, aborde cet ouvrage avec la naissance de Biéler en Suisse en 1896 et l’histoire de sa famille en Europe. Elle décrit son expérience au front pendant la Première Guerre mondiale et poursuit avec sa formation artistique traditionnelle sur le vieux continent. À son arrivée au Canada, le jeune artiste explore la vie rurale à l’île d’Orléans et dans la région de Charlevoix.
Frances K. Smith analyse en profondeur un rôle méconnu de la carrière de Biéler : son influence profonde sur la pratique artistique au Canada à titre d’organisateur de la conférence de Kingston en 1941 qui a donné naissance à la Federation of Canadian Artists (qu’il a présidée). En plus d’être un pédagogue dévoué dans son rôle d’artiste résidant et de professeur d’art à l’Université Queen’s de Kingston pendant vingt-sept ans, il a participé à la création de l’Agnes Etherington Art Centre qu’il a dirigé pendant nombre d’années.
Toutefois, ce qui se démarque dans cet ouvrage, c’est l’extraordinaire créativité d’André Biéler, son exubérance, son amour sincère des gens et sa joie de vivre qui, même à la fin de sa vie, lui donnaient l’énergie de pousser plus loin ses expériences et de voyager au Canada, en Europe et au Mexique à la recherche d’un sujet. André Biéler était un véritable artiste au sens classique du terme, polyvalent et au talent sans cesse renouvelé.
Cette nouvelle édition est enrichie d’une substantielle introduction de David Karel en complément à l’étude de Frances K. Smith, permettant de situer l’artiste au confluent des courants régionaliste et moderniste. David Karel a développé ce thème dans un ouvrage intitulé André Biéler ou le choc des cultures (PUL, 2003).
En épilogue, Ted Biéler, fils de l’artiste et artiste lui-même, évoque les dix dernières années de son père, dont la créativité demeurait remarquable. Il rapporte notamment les propos d’André Biéler, à la fin de sa vie, sur la pratique de son art et sur les valeurs qui l’ont habité et inspiré tout au long de sa carrière.