C’est le New York Daily News qui eut l’exclusivité de l’histoire, publiée en page trois de son édition dominicale. « La femme la plus heureuse au monde est Anglaise », titrait le quotidien en gros caractères, avec une photo couleur de Laura en guise d’appât. Le premier paragraphe de l’article, selon la formule classique des cinq W (Who, What, When, Where, Why), se lisait ainsi : « Une jeune recherchiste de la BBC, Laura Holland, domiciliée à Londres, est la femme la plus heureuse au monde selon des chercheurs de l’Institut de neurosciences de l’Université de Californie. Le cerveau de la femme de 35 ans aurait produit des ondes gamma à un niveau inégalé depuis que les neurosciences enregistrent ces manifestations électrochimiques de la félicité humaine. »
Mais qu’est-ce qui rend heureux : l’héritage génétique, le milieu, la personnalité, l’amitié, l’amour, l’argent ? Deux recherchistes de la série Bonheur des nations ont pour mission d’explorer la question. C’est leur expérience des coulisses de la recherche universitaire qui nous est ici racontée dans un style enlevant.