Ceci est une alerte:

Important :
En raison de circonstances indépendantes de notre volonté, le délai de livraison des commandes dépasse désormais les 10 jours. Nous nous excusons pour les inconvénients que cela pourrait causer. Nous tenons également à vous informer que nos bureaux seront fermés du 20 décembre 2024 au 5 janvier 2025. Pendant cette période, nous ne répondrons à aucun courriel et aucune commande ne sera expédiée. Toute l’équipe des Presses de l’Université Laval vous souhaite un heureux temps des Fêtes et vous offre ses meilleurs vœux pour la nouvelle année!


Langage plastique et énonciation identitaire. L’invention de l’art haïtien

Langage plastique et énonciation identitaire. L’invention de l’art haïtien

Parution: 18 décembre 2007

Description

L’histoire des beaux-arts en Haïti remonte à la période coloniale. Cependant c’est avec le mouvement pictural des années 1930 que commence à se poser la question de l’haïtianité en matière artistique, laquelle connaît une reformulation avec l’avènement de l’art naïf en 1945-1947. Et c’est autour de cette problématique que se constitue, pour la première fois dans l’histoire intellectuelle du pays, un véritable espace discursif sur les arts plastiques. Certes le discours sur l’art n’était pas totalement inexistant jusque-là, toutefois un espace discursif propre se dégage dans la première moitié du XXe siècle. En effet, un ensemble de problèmes surgit dont le traitement diversifié génère une masse discursive importante, clairement identifiable, traduisant des enjeux spécifiques et ayant des effets repérables. La focalisation des débats sur l’art naïf a engendré deux grandes tendances. La première, hégémonique, soutient que seul ce type d’art exprime la véritable authenticité haïtienne. La seconde, qui adopte une démarche intégrative, non exclusiviste, élabore une version complexe de l’haïtianité en prenant en considération toutes les propositions artistiques. Ainsi, s’est engagée, dans les limites d’un même paradigme, une véritable « bataille de discours » qui réaffirme la dimension conflictuelle de l’énonciation identitaire.

De la même collection

Suggestions de lecture

Revenir en haut