Ceci est une alerte:

Important :
En raison de circonstances indépendantes de notre volonté, le délai de livraison des commandes dépasse désormais les 10 jours. Nous nous excusons pour les inconvénients que cela pourrait causer. Nous tenons également à vous informer que nos bureaux seront fermés du 20 décembre 2024 au 5 janvier 2025. Pendant cette période, nous ne répondrons à aucun courriel et aucune commande ne sera expédiée. Toute l’équipe des Presses de l’Université Laval vous souhaite un heureux temps des Fêtes et vous offre ses meilleurs vœux pour la nouvelle année!


Couverture non disponible
Les figures du pouvoir à travers le temps : formes, pratiques et intérêts des groupes élitaires au Québec, XVIIe-XXe siècles

Les figures du pouvoir à travers le temps : formes, pratiques et intérêts des groupes élitaires au Québec, XVIIe-XXe siècles

Discipline: Histoire
Parution: 01 mars 2012
L’étude des élites au Québec a véritablement démarré avec le débat entourant les conséquences de la Conquête : la présence ou non d’une bourgeoisie d’affaires et le leadership dans la société canadienne française étaient alors en cause. La thèse de la « décapitation sociale » a notamment contribué à polariser les débats pendant plusieurs années. Par la suite, l’analyse du phénomène élitaire a suivi le mouvement de l’histoire quantitative, par des études plus systématiques des groupes élitaires et de leurs caractéristiques communes, en vertu de l’approche prosopographique. La question de l’exercice du pouvoir et de la domination au sein de communautés était alors centrale. Les travaux plus récents, quant à eux, se penchent sur le rapport entre institutions et groupes dominants, de même que sur les pratiques culturelles de ces derniers.

À l’heure de l’éclatement des recherches historiques en de multiples objets, de la relégation à l’arrière-plan des structures sociales, la recherche sur les élites conserve toute sa pertinence. Elle doit pour cela renouveler ses perspectives et tenir compte de multiples jeux d’échelles, tout en interpellant l’évolution de la formation sociale québécoise dans son ensemble et les différents rapports de pouvoir qui l’ont traversée. Elle ne peut non plus ignorer les grandes transitions et ruptures politiques, économiques, idéologiques et culturelles vécues depuis l’époque de la Nouvelle-France. En somme, comment les liens sociaux permettant la domination se sont-ils reproduits et transformés dans l’espace historique québécois ?

Description

L’étude des élites au Québec a véritablement démarré avec le débat entourant les conséquences de la Conquête : la présence ou non d’une bourgeoisie d’affaires et le leadership dans la société canadienne française étaient alors en cause. La thèse de la « décapitation sociale » a notamment contribué à polariser les débats pendant plusieurs années. Par la suite, l’analyse du phénomène élitaire a suivi le mouvement de l’histoire quantitative, par des études plus systématiques des groupes élitaires et de leurs caractéristiques communes, en vertu de l’approche prosopographique. La question de l’exercice du pouvoir et de la domination au sein de communautés était alors centrale. Les travaux plus récents, quant à eux, se penchent sur le rapport entre institutions et groupes dominants, de même que sur les pratiques culturelles de ces derniers.
À l’heure de l’éclatement des recherches historiques en de multiples objets, de la relégation à l’arrière-plan des structures sociales, la recherche sur les élites conserve toute sa pertinence. Elle doit pour cela renouveler ses perspectives et tenir compte de multiples jeux d’échelles, tout en interpellant l’évolution de la formation sociale québécoise dans son ensemble et les différents rapports de pouvoir qui l’ont traversée. Elle ne peut non plus ignorer les grandes transitions et ruptures politiques, économiques, idéologiques et culturelles vécues depuis l’époque de la Nouvelle-France. En somme, comment les liens sociaux permettant la domination se sont-ils reproduits et transformés dans l’espace historique québécois ?
Revenir en haut