Le Pari de la dispersion. Une histoire des Ouendats au dix-septième siècle
Parution: 10 octobre 2014
-
Nb. de pages:
304
Fallait-il qu’ils aient confiance en la force de leur culture, en leur cohésion future et en leurs capacités de commerçants, d’intermédiaires et de diplomates, ces Hurons-Ouendats du XVIIe siècle, pour décider collectivement de se disperser pour survivre ! Vers 1650, la Confédération ouendate était réduite au tiers des 30 000 personnes approximativement qu’elle avait comptées au maximum durant la première moitié du XVIIe siècle.
Description
Fallait-il qu’ils aient confiance en la force de leur culture, en leur cohésion future et en leurs capacités de commerçants, d’intermédiaires et de diplomates, ces Hurons-Ouendats du XVIIe siècle, pour décider collectivement de se disperser pour survivre !
En effet, combien de peuples, dans l’histoire, ont pu compter sur des chefs d’une capacité de conviction et d’une qualité de commandement telles qu’ils ont persuadé les leurs d’abandonner leur patrie ? Combien de petits peuples revendiquent encore une identité distincte trois siècles et demi après s’être éparpillés sur des milliers de kilomètres ? Dans le cas des Ouendats, ils sont presque aussi nombreux aujourd’hui (près de 8000) qu’ils l’étaient à l’époque de leur exode (une dizaine de milliers).
Vers 1650, la Confédération ouendate était réduite au tiers des 30 000 personnes approximativement qu’elle avait comptées au maximum durant la première moitié du XVIIe siècle. Les maladies et la guerre avaient causé des pertes irréparables aux Hurons-Ouendats. L’ennemi iroquois les frappait encore. La patrie n’était plus sûre. Alors, ils ont tenu des conseils et ils ont pris la décision la plus improbable qui soit : pour éviter d’être détruits, ils partiraient dans diverses directions, chez leurs partenaires commerciaux anishinabés, chez leurs nouveaux alliés français et catholiques et, de manière plus étonnante, chez leurs vieux ennemis iroquois.
C’est avec minutie que Kathryn Magee Labelle a patiemment épluché les rares écrits de l’époque et les nombreux documents de recherche publiés plus récemment pour en extraire les éléments à l’appui de sa thèse de départ : le peuple-huron-ouendat a survécu.
En effet, combien de peuples, dans l’histoire, ont pu compter sur des chefs d’une capacité de conviction et d’une qualité de commandement telles qu’ils ont persuadé les leurs d’abandonner leur patrie ? Combien de petits peuples revendiquent encore une identité distincte trois siècles et demi après s’être éparpillés sur des milliers de kilomètres ? Dans le cas des Ouendats, ils sont presque aussi nombreux aujourd’hui (près de 8000) qu’ils l’étaient à l’époque de leur exode (une dizaine de milliers).
Vers 1650, la Confédération ouendate était réduite au tiers des 30 000 personnes approximativement qu’elle avait comptées au maximum durant la première moitié du XVIIe siècle. Les maladies et la guerre avaient causé des pertes irréparables aux Hurons-Ouendats. L’ennemi iroquois les frappait encore. La patrie n’était plus sûre. Alors, ils ont tenu des conseils et ils ont pris la décision la plus improbable qui soit : pour éviter d’être détruits, ils partiraient dans diverses directions, chez leurs partenaires commerciaux anishinabés, chez leurs nouveaux alliés français et catholiques et, de manière plus étonnante, chez leurs vieux ennemis iroquois.
C’est avec minutie que Kathryn Magee Labelle a patiemment épluché les rares écrits de l’époque et les nombreux documents de recherche publiés plus récemment pour en extraire les éléments à l’appui de sa thèse de départ : le peuple-huron-ouendat a survécu.
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