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L’essai qui va suivre commence par explorer les contextes présidant aux constructions et réparations des résidences de fonction fournies gracieusement aux curés. C’était l’époque où plus de quatre Canadiens sur cinq habitaient la campagne et pratiquaient la religion catholique. Comment finançait-on ces immeubles? Les populations étaient-elles généreuses à l’endroit de celui qui assurait les fonctions cultuelles? Étaient-elles, au contraire, agacées par les projets d’envergure? Dans quelle mesure, les décisions étaient-elles prises par les contribuables?
Description
Pourquoi tant de presbytères abandonnés ou désertés ? Pourquoi tant d’autres habités par les proches du curé ? Ces immeubles offerts gratuitement au locataire ont-ils toujours été construits de bonne grâce, comme le veut l’historiographie ancienne et moderne? En plus de répondre à ces questions pour l’époque où le Québec s’appelait Bas-Canada, l’essai démontre la solidarité du curé de campagne avec une paysannerie dominée par la classe seigneuriale. Alors que celle-ci bloque l’accès des jeunes à la propriété foncière, l’occupant du presbytère réclame avec force la protection de l’État contre la rapacité des rentiers du sol. Cet essai est la troisième contribution à la biographie collective (les savants disent prosopographie) inaugurée dans Quand le Québec manquait de prêtres (2006) et reprise dans L’argent du curé de campagne (2010).