La gestion de la longévité humaine devient aujourd’hui l’un des dossiers les plus épineux du gouvernement des populations. De nombreux projets de réformes sur les soins de santé, les lois du travail, les régimes de retraite, les finances publiques et les marchés financiers découlent directement du vieillissement des populations et, bien que les options politiques proposées à leur sujet suscitent fréquemment de vifs échanges dans l’arène politique, leurs tenants et aboutissants sont relativement bien connus. Depuis une décennie, de nouvelles avancées biotechnologiques viennent s’immiscer dans nos rapports à la vieillesse et interpellent sérieusement les chercheurs en sciences sociales. Des discours et des pratiques, certains crédibles et d’autres moins, visent entre autres à prolonger la durée de vie « naturelle » humaine en agissant sur le vieillissement biologique. Déjà que l’âge est devenu un des principaux axes de stratification sociale, dans ce contexte biotechnologique, nombreux sont les chercheurs qui observent que la longévité deviendra un point de départ pour de nouvelles formes de gouvernement du corps et des populations.
"Un essai sociologique consacré aux considérations personnelles, politiques et sociales d’une quête de longévité à tout prix. Ce texte fournit un cadre innovateur qui permet d’entamer des discussions créatives sur l’expérience contemporaine de la vieillesse et du vieillissement." rt7, Aline Chamahian · 02/06/2016
"Cet ouvrage audacieux est un incontournable pour toute personne qui cherche à mieux saisir les enjeux inhérents au processus du vieillissement de la population et les conséquences négatives ou positives à venir." Gervais Deschênes dans VIE ET VIEILLISSEMENT, 2016