La démocratie occulte. Rapports de force, gouvernance et communautique dans la société de l’information
- Collection:
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Nb. de pages:
294
Description
En effet, tous les spécialistes de la communication sont unanimes : depuis septembre 2001 le monde a basculé. La menace de la montée d'une démocratie occulte se précise à mesure que les pratiques autoritaires des puissants exaltent la sécurité d'État au détriment des libertés. Les médias, les réseaux et les sondages d'opinion électroniques sont détournés au profit d'intérêts gardés secrets, mais de plus en plus dénoncés dans la presse. La démocratie occulte n'est pas une nouvelle doctrine politique avec son idéologie et ses institutions. La réalité est beaucoup plus insidieuse et complexe. Sur fond de Sommets mondiaux économiques et de mouvements altermondialistes sans programme, nos institutions démocratiques se voient bafouées et malmenées par les représentants mêmes que nous nommons pour les protéger et les promouvoir.
Voici un ouvrage en forme de diagnostic qui permettra aux différents acteurs sociaux de comprendre la nature vertigineuse des rapports de force dans la société de l'information. La complexité des enjeux s'articule dans des métaphores systémiques qui tracent les contours stratégiques des principales forces en présence dans la société en réseau.
Le lecteur apprendra à faire une lecture approfondie des problématiques communicationnelles et organisationnelles reliées aux médias et aux TIC dans une société qui se transforme en un système social. Il découvrira les discours et les nombreux mécanismes de légitimation qui servent à exproprier le citoyen de ses droits les plus fondamentaux.
Forts d'une approche communicationnelle solide et d'un diagnostic systémique lucide, les acteurs sociaux pourront enrichir leur réflexion stratégique sur la société de l'information, évaluer les actions à prendre pour bâtir une véritable société d'apprentissage pour s'engager et se mobiliser autour d'une démocratie relationnelle et non seulement délégative. Le Sommet mondial de Tunis en 2005 annoncera-t-il l'ère de la doxocratie conviviale ?