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La mémoire du conte folklorique de l’oral à l’écrit. Les frères Grimm et Afanas’ev

Parution: 01 décembre 2005
  • Nb. de pages:
    152

Description

Au fil d’une narration érudite à travers les cultures populaire et scientifique d’Europe médiane et orientale aux XVIIIe et XIXe siècles, les lecteurs de cet ouvrage sont amenés à revisiter un patrimoine qu’ils croyaient trop bien connaître. Les contes se présentent comme des palimpsestes dont les couches superposées sont autant de prétextes à une analyse des contextes historique, linguistique, politique et social. De l’oral à l’écrit, le folklore se refroidit, la mémoire s’institutionnalise, le patrimoine se muséalise, les porteurs de mémoire se spécialisent, les langues se verticalisent, enfin la nation s’invente. Par la méthode comparée et une heuristique avertie, l’auteur se livre à une analyse en profondeur du travail des folkloristes dans le cadre de ce qui se veut une contribution originale à l’histoire de l’ethnologie européenne.
Fruit d’un travail de quatre ans de recherche dans les archives et les bibliothèques d’Europe, cet ouvrage apporte un éclairage nouveau sur la naissance de l’ethnologie moderne. S’appuyant sur des originaux de contes, dont beaucoup sont inédits, l’auteur passe au crible le travail d’adaptation fait par les frères Grimm et A.N. Afanas’ev, tout en le comparant à celui de Perrault et Pouchkine. L’auteur situe dans son contexte historique et social le passage du conte de l’oral à l’écrit dans les États allemands et en Russie des XVIIIe et XIXe siècles. De la mémoire au lieu de mémoire, le conte opère une mutation caractéristique des sociétés modernes et industrielles où sont prises en charge autant la sexualisation des rôles sociaux que la discipline sociale de l’enfance ou l’homogénéisation linguistique à l’échelle nationale.

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