La Rébellion indigène du Mexique. Violence, autonomie et humanisme
Parution: 15 octobre 2001
-
Nb. de pages:
192
Description
Carlos Montemayor
Préface Ignacio Ramonet
Coédition Éditions Syllepse
Ce livre est une analyse des luttes indigènes et de la guérilla dans l'histoire mexicaine des dernières décennies. L'auteur propose de décrypter la recherche de la différence et de l'altérité dans le Mexique moderne.
L'apparition publique de l'Armée zapatiste de libération nationale (EZLN) et du sous-commandant Marcos au Chiapas ont contraint le Mexique et le monde à « découvrir » et « regarder » les Indiens spoliés et condamnés depuis cinq siècles.
La rébellion indienne plonge ses racines, profondes et complexes, dans l'histoire du Mexique. Mais il faut se méfier de ne regarder que l'arbre de la lutte armée au Chiapas qui cache la forêt du conflit séculaire qui déchire ce pays aux multiples facettes. Le Chiapas focalise aujourd'hui le non-dit de la discrimination que Carlos Montemayor perçoit dans la non application des Accords de San Andres signés en février 1996. Il s'agit de reconnaître, dans un Mexique pluriel, les droits et les cultures indigènes. Selon l'auteur, ces accords restaurent l'espérance éternelle, c'est-à-dire, passée, présente et future, de la construction d'une authentique démocratie incluant l'Autre et le reconnaissant.
Pour Ignacio Ramonet la connaissance du monde indigène de Carlos Montemayor nous permet de comprendre, « enfin, les origines lointaines et les causes récentes de ce qu'on a appelé parfois une « guerre indienne en terre promise » ».
Préface Ignacio Ramonet
Coédition Éditions Syllepse
Ce livre est une analyse des luttes indigènes et de la guérilla dans l'histoire mexicaine des dernières décennies. L'auteur propose de décrypter la recherche de la différence et de l'altérité dans le Mexique moderne.
L'apparition publique de l'Armée zapatiste de libération nationale (EZLN) et du sous-commandant Marcos au Chiapas ont contraint le Mexique et le monde à « découvrir » et « regarder » les Indiens spoliés et condamnés depuis cinq siècles.
La rébellion indienne plonge ses racines, profondes et complexes, dans l'histoire du Mexique. Mais il faut se méfier de ne regarder que l'arbre de la lutte armée au Chiapas qui cache la forêt du conflit séculaire qui déchire ce pays aux multiples facettes. Le Chiapas focalise aujourd'hui le non-dit de la discrimination que Carlos Montemayor perçoit dans la non application des Accords de San Andres signés en février 1996. Il s'agit de reconnaître, dans un Mexique pluriel, les droits et les cultures indigènes. Selon l'auteur, ces accords restaurent l'espérance éternelle, c'est-à-dire, passée, présente et future, de la construction d'une authentique démocratie incluant l'Autre et le reconnaissant.
Pour Ignacio Ramonet la connaissance du monde indigène de Carlos Montemayor nous permet de comprendre, « enfin, les origines lointaines et les causes récentes de ce qu'on a appelé parfois une « guerre indienne en terre promise » ».