Notre parti est pris. Un jeune reporter chez les écrivains révolutionnaires du Québec, 1963-1970
-
Nb. de pages:
364
Style très accessible.
Description
Traduction de Héloïse Duhaime
Préface de Jean Provencher
Mot de Gopesa Paquette
Écrit entre 1966 et 1970 et publié à New York et à Toronto en 1972, The Shouting Signpainters, A Literary and Political Account of Quebec Revolutionary Nationalism trouve son public naturel près de quarante ans plus tard.
Pour faire la chronique de la mouvance politique et littéraire du Québec des années 1960, Malcolm Reid, journaliste canadien-anglais alors dans la vingtaine, rencontre les météores de Parti pris. Jacques Renaud, auteur du premier roman en joual, Le Cassé. Paul Chamberland et son épique L’afficheur hurle. André Major, pour qui la fiction se puise « la semaine dernière pas loin du pont ». Et d’autres encore, partipristes, précurseurs ou successeurs : Pierre Maheu, Gérald Godin, Gaston Miron, Jacques Ferron, Raôul Duguay, Clémence Desrochers, Claude Dubois…
Plus qu’un essai-reportage, ce livre est un chant de solidarité avec les jeunes intellectuels de gauche qui militaient pour un Québec indépendant, socialiste et laïque. Entre les extraits de textes phares, les analyses politico-littéraires, les entretiens avec les auteurs, Malcolm Reid, dans un style libre et enthousiaste, glisse des anec dotes et esquisse des portraits.
Dans Notre parti est pris, il revisite son texte en y ajoutant sa touche de dessinateur, en guise d’hommage aux penseurs et aux poètes rebelles qui depuis ont marqué l’histoire.
« Malcolm Reid entreprend au cours des années 1960 un voyage initiatique qui prendra la forme d’une exploration ethnologique, et dont le résultat sera un document riche d’enseignements à la fois sur la culture politique du Canada français et sur la curiosité des anglophones francophiles. »
« Livre-culte, qui a eu un grand impact sur une certaine jeunesse anglophone pro-nationaliste au cours des années 1970, The Shouting Signpainters acquiert une nouvelle importance aujourd’hui alors que la donne culturelle est en train de se transformer à Montréal. »
Sherry Simon, « Malcolm Reid et la traversée de la ville », Anthropologie et sociétés, vol. 28, n° 3, 2004.