Femmes claires, hommes foncés. Les racines oubliées du colorisme
Parution: 04 novembre 2010
-
Nb. de pages:
226
La couleur de la peau, avant de devenir une marque de race et d’esclavage, possédait un autre sens identitaire … d’ordre sexuel. La femme est pâle par rapport à l’homme qui, lui, est plutôt brun-rouge en raison d’une présence accrue de mélanine et de sang dans les tissus cutanés; le visage féminin affiche un plus grand contraste lumineux, c’est-à-dire la luminosité du teint relativement à celles des lèvres et des yeux. Ces différences sexuelles se perdent aujourd’hui dans un monde de plus en plus multiethnique...
Description
Lequel est arrivé en premier : l’esclavage des Noirs ou les préjugés visant la couleur de la peau ? Ces derniers seraient-ils un legs du premier ? Ou bien est-ce l’inverse ? Le « colorisme » existant déjà, aurait-il déshumanisé l’esclavage à mesure que la peau noire marquait la population asservie ?
Ainsi commence une enquête qui vous mènera à travers le temps et l’espace dans des lieux familiers et pas si familiers. Il en ressort que la couleur de la peau, avant de devenir une marque de race et d’esclavage, possédait un autre sens identitaire… d’ordre sexuel. En premier lieu, la femme est pâle par rapport à l’homme qui, lui, est plutôt brun-rouge en raison d’une présence accrue de mélanine et de sang dans les tissus cutanés. En deuxième lieu, le visage féminin affiche un plus grand contraste lumineux, c’est-à-dire la luminosité du teint relativement à celle des lèvres et des yeux. Ces différences sexuelles se perdent aujourd’hui dans un monde de plus en plus multiethnique, bien qu’on parle toujours du fair sex et de l’homme « grand, foncé et beau ». Autrefois, cela se voyait, se pensait, se vivait.
Puis, avec l’expansion du monde européen des cinq derniers siècles, ainsi que la montée de l’esclavage des Noirs, ce colorisme a été réorienté vers de nouveaux rôles et de nouvelles fins...
Ainsi commence une enquête qui vous mènera à travers le temps et l’espace dans des lieux familiers et pas si familiers. Il en ressort que la couleur de la peau, avant de devenir une marque de race et d’esclavage, possédait un autre sens identitaire… d’ordre sexuel. En premier lieu, la femme est pâle par rapport à l’homme qui, lui, est plutôt brun-rouge en raison d’une présence accrue de mélanine et de sang dans les tissus cutanés. En deuxième lieu, le visage féminin affiche un plus grand contraste lumineux, c’est-à-dire la luminosité du teint relativement à celle des lèvres et des yeux. Ces différences sexuelles se perdent aujourd’hui dans un monde de plus en plus multiethnique, bien qu’on parle toujours du fair sex et de l’homme « grand, foncé et beau ». Autrefois, cela se voyait, se pensait, se vivait.
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