Ceci est une alerte:

Important :
En raison de circonstances indépendantes de notre volonté, le délai de livraison des commandes dépasse désormais les 10 jours. Nous nous excusons pour les inconvénients que cela pourrait causer. Nous tenons également à vous informer que nos bureaux seront fermés du 20 décembre 2024 au 5 janvier 2025. Pendant cette période, nous ne répondrons à aucun courriel et aucune commande ne sera expédiée. Toute l’équipe des Presses de l’Université Laval vous souhaite un heureux temps des Fêtes et vous offre ses meilleurs vœux pour la nouvelle année!


Identités narratives. Mémoire et perception

Identités narratives. Mémoire et perception

Parution: 06 août 2002

Description

Les identités sociales et individuelles ne sont jamais fixées une fois pour toutes. Elles se transforment au gré de la mémoire et de la perception qu'on a de soi et de l'autre à travers les images et les traces mnésiques qui sous-tendent le discours social et les pratiques esthétiques, constitutives d'un état toujours transitoire d'une culture donnée. Tout énoncé identitaire s'inscrit dans le récit verbal ou visuel qu'on fait de son expérience perceptive, de nature polysensorielle, et de son expérience mnésique, consciente ou inconsciente, de sorte qu'on ne peut parler d'identité sociale ou individuelle sans faire appel à la notion d'« identité narrative », qui montre comment le sujet se situe par rapport aux autres et à lui-même dans le temps et dans l'espace réels ou imaginaires à travers ses perceptions et ses remémorations ou ses oublis et ses aveuglements.
Qu'il s'agisse d'œuvres littéraires aussi diverses que celles de Naipaul, Gary, Michaux, Mallarmé, Volodine, Gracq, Rushdie, Aquin ou Sebbar, de textes testimoniaux essentiels comme ceux de Levi, Lanzmann, Zweig et Rivers ou de témoignages d'analysants anonymes, d'expériences singulières du temps et de la perception abordées d'un point de vue philosophique, d'œuvres d'art aussi variées que celles de Georges Rousse, Sophie Calle, Pipilotti Rist, Sylvie Blocher ou Massimo Gerrera, d'espaces réels ou imaginaires comme ceux de New York, d'Istambul ou de l'île aux Basques, intriqués dans des récits, des mémoires et des perceptions toujours hétérogènes, les pratiques historiques et esthétiques de notre modernité tardive exposent avec force la fragilité de nos identités individuelles et collectives, dont les textes rassemblés ici tentent de dresser le portrait en esquissant du même coup ce que devient le sujet contemporain, à l'heure où les grands récits de fondation sont en train de s'effondrer.

Autres publications

De la même collection

Revenir en haut