La droite en Alberta. D'Ernest Manning à Stephen Harper
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Nb. de pages:
228
Description
L’ouvrage se propose d’examiner l’évolution de la droite à travers ses expressions du Crédit social de William Aberhart jusqu’à l’élection des conservateurs d’Alison Redford à la tête du gouvernement. On constate alors les différences existant entre le gouvernement de Peter Lougheed et celui de Ralph Klein, le premier étant l’incarnation d’une droite interventionniste, le second, un partisan de la droite néolibérale. Cette tension entre deux types de conservateurs est revenue en force lors de l’élection d’avril 2012 lorsqu’un nouveau parti politique, le Wildrose de Danielle Smith, a voulu terrasser la dynastie du Parti conservateur, mené par Alison Redford. Or, cette dernière a gagné l’élection en se réinscrivant dans l’héritage centriste du gouvernement Lougheed.
D’autres dimensions fondamentales sont également abordées, notamment celle concernant la façon dont le Québec est perçu en Alberta. Il s’agit de voir comment des événements politiques, comme la crise de la prorogation, ont été présentés à la population albertaine et de détecter, à travers ceux-ci, la perception de l’identité québécoise qui en découle. L’industrie pétrolière ainsi que les stratégies gouvernementales déployées pour contrer la mauvaise image des sables bitumineux à l’étranger se révèlent aussi un objet d’analyse, car aucune province ne se retrouve autant liée à l’exploitation d’une ressource naturelle. L’ouvrage se termine par un examen de la dimension fédérale de la droite albertaine, soit une évaluation du gouvernement conservateur de Stephen Harper, notamment en ce qui a trait à son rapport au réformisme de Preston Manning.
À propos de ce livre
Dans les médias
" Palmarès pour mieux comprendre l'Alberta ",par Philippe-Vincent Foisy à l'émission Plus on est de fous, plus on lit, ICI Première, 3 décembre 2019
Cette Alberta qu’on aime détester, Le Devoir, 10 août 2013