Ceci est une alerte:

Important :
Nos bureaux seront fermés du 20 décembre 2024 au 5 janvier 2025. Aucune commande ne sera expédiée après le 18 décembre, 15h. Toute l’équipe des Presses de l’Université Laval vous souhaite un heureux temps des Fêtes et vous offre ses meilleurs vœux pour la nouvelle année!


Le culte à sainte Anne en Acadie

Le culte à sainte Anne en Acadie

Parution: 21 mars 2011
Sainte Anne est connue dans l’histoire de l’Église comme la mère de Marie. Pourtant elle n’a jamais été reconnue canoniquement par la théologie catholique. En Acadie, sainte Anne a fait l’objet du même processus de marginalisation de la part d’une faction de l’élite clérico-nationaliste. Cette résistance de la figure de sainte Anne en Acadie renvoie à la nécessité d’explorer l’univers symbolico-religieux d’un peuple en dehors des seuls lieux de discours officiels.

Description

Préface de Serge Gagnon
Sainte Anne est connue dans l’histoire de l’Église comme la mère de Marie. Pourtant, elle ne possède aucune base scripturaire et n’a jamais été reconnue canoniquement par la théologie catholique. Après le concile de Trente, le culte à sainte Anne devait être assimilé au culte marial. Or sainte Anne triomphe toujours aujourd’hui dans deux principaux lieux de résistance reconnus : ses sanctuaires d’Auray en Bretagne et de Beaupré au Québec. En Acadie, sainte Anne a fait l’objet du même processus de marginalisation de la part d’une faction de l’élite clérico-nationaliste. Néanmoins, la sainte triomphe encore dans son sanctuaire du Bocage, le long de la côte acadienne. Cette résistance de la figure de sainte Anne en Acadie invite alors à relativiser le concept de marginalité et renvoie à la nécessité d’explorer l’univers symbolico-religieux d’un peuple en dehors des seuls lieux de discours officiels. L’exploration de l’imaginaire religieux, par la littérature orale, se présente dès lors comme la voie privilégiée pour pénétrer le véritable univers symbolique de l
’homo religiosus. Et pour cause ! L’histoire religieuse d’un peuple risque de se faire théologie politique lorsque l’historien néglige l’histoire vue d’en bas.

De la même collection

Suggestions de lecture

Revenir en haut