La crise financière de 2008 des prêts hypothécaires à haut risque (subprimes) semble avoir eu pour effet de générer un sursaut d’intérêt des étudiants pour les programmes d’enseignement centrés sur la responsabilité sociale des entreprises. Ainsi, on ne peut que s’étonner du paradoxe consistant à reproduire, dans l’enseignement, les principes de domination du leadership machiavélique, axés sur les caractéristiques individuelles du gestionnaire, alors que nous observons une importante demande de formation pour un management éthique, valorisant la qualité des relations entre les leaders et les membres de leur équipe. Il est donc urgent de repenser la manière d’envisager notre modèle de leadership. Tel est le but de cet essai.