Nouvelles techniques et culture régionale. Les premiers temps du cinéma dans le Vaucluse
Parution: 30 août 2004
- Collection:
-
Nb. de pages:
260
Description
coédition avec L'Harmattan
Ce livre souhaite s’inscrire à contre-courant d’une bonne partie des écrits sur le cinéma, essentiellement axés sur la production de films et sur leurs auteurs. Prenant comme exemple concret les premiers temps de ce spectacle dans le Vaucluse, loin des studios parisiens et américains, il examine les modalités de sa diffusion et de sa réception, de son fonctionnement comme industrie culturelle. Il permet ainsi de s’interroger sur l’influence que la culture régionale pouvait éventuellement avoir sur ces évolutions, et sur les mécanismes qui s’y sont opposés.
En quelques mois (fin 1896-1898), le cinématographe fait son apparition dans les principales villes du département, en quelques années il gagne le public populaire, dans les foires, sur les places publiques, dans les cafés-concerts. Les premières salles, en particulier sous l’influence de la firme Pathé, se multiplient dès avant la Grande Guerre. La sédentarisation du spectacle s’accompagne d’une uniformisation industrielle. Le cinéma, nouveau rituel, s’impose dans la vie sociale et culturelle locale, y prenant rapidement une place dominante.
La participation des Vauclusiens est vite cantonnée dans les secteurs les moins rentables, sauf tentatives très limitées. Leur place dans la production de leur propre image se restreint de plus en plus. Pour pouvoir développer une activité de quelque envergure dans le domaine du cinéma, des enfants du pays parfois remarquables, comme F. Trewey, C. Grivolas, J. de Baroncelli, sont amenés à émigrer, géographiquement et culturellement, vers la capitale.
Ce livre souhaite s’inscrire à contre-courant d’une bonne partie des écrits sur le cinéma, essentiellement axés sur la production de films et sur leurs auteurs. Prenant comme exemple concret les premiers temps de ce spectacle dans le Vaucluse, loin des studios parisiens et américains, il examine les modalités de sa diffusion et de sa réception, de son fonctionnement comme industrie culturelle. Il permet ainsi de s’interroger sur l’influence que la culture régionale pouvait éventuellement avoir sur ces évolutions, et sur les mécanismes qui s’y sont opposés.
En quelques mois (fin 1896-1898), le cinématographe fait son apparition dans les principales villes du département, en quelques années il gagne le public populaire, dans les foires, sur les places publiques, dans les cafés-concerts. Les premières salles, en particulier sous l’influence de la firme Pathé, se multiplient dès avant la Grande Guerre. La sédentarisation du spectacle s’accompagne d’une uniformisation industrielle. Le cinéma, nouveau rituel, s’impose dans la vie sociale et culturelle locale, y prenant rapidement une place dominante.
La participation des Vauclusiens est vite cantonnée dans les secteurs les moins rentables, sauf tentatives très limitées. Leur place dans la production de leur propre image se restreint de plus en plus. Pour pouvoir développer une activité de quelque envergure dans le domaine du cinéma, des enfants du pays parfois remarquables, comme F. Trewey, C. Grivolas, J. de Baroncelli, sont amenés à émigrer, géographiquement et culturellement, vers la capitale.
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