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Pouvoir médical et santé totalitaire: conséquences socio-anthropologiques et éthiques

Discipline: Santé - médecine
Parution: 14 juillet 2009
Ce livre s’inscrit dans l’actualité de la question de la médicalisation sociale, médicalisation qui a consacré au cours du siècle dernier, l’émergence d’une médecine qui s’est trouvée impliquée à la fois comme pratique sociale mais aussi comme discipline, de façon élective dans la gouvernance de tous les domaines d’existence et dans les modalités contemporaines du contrôle social.
Thématique intéressante; traitement savant. Le livre s’adresse aux spécialistes de la bioéthique.

Description

Sous la direction de Hachimi Sanni Yaya

La société moderne présentée dans la littérature socio-anthropologique semble à la fois flamboyante dans sa version positive, mais en perte de vitesse lorsqu’on l’examine à la lumière de l’essor fulgurant de la biomédecine et de ses conséquences sur le corps social. Ce livre s’inscrit dans l’actualité de la question de la médicalisation sociale, médicalisation qui a consacré au cours du siècle dernier, l’émergence d’une médecine qui s’est trouvée impliquée à la fois comme pratique sociale mais aussi comme discipline, de façon élective dans la gouvernance de tous les domaines d’existence et dans les modalités contemporaines du contrôle social. La production d’une survie modulable et infinie destinée à lisser et niveler à la fois l’esprit et le corps est le reflet des transformations des sociétés modernes. Ce phénomène a engendré un processus d’affaiblissement du lien social et se révèle mortifère pour les individus, particulièrement dans un contexte où le phénomène de la médicalisation entraîne l’émergence de comportements morbides et empêche les hommes de se réapproprier leur devenir.
Fruit d’un travail conjugué réunissant les meilleurs chercheurs sur la question, le propos de ce livre est de nourrir un débat qui nous concerne tous, partout et en permanence afin d’éclairer nos expériences et nos jugements. En élargissant le champ de la réflexion bioéthique, elle inscrit une critique véritable au cœur même du déploiement de la pratique médicale et de la nouvelle forme de contrôle social, normalisatrice des mœurs qui la caractérise.
Cet ouvrage invite le lecteur à une réflexion transdisciplinaire face à ce véritable exercice de funambule auquel les individus sont de plus en plus contraints, entre une épidémiologie qui les pousse à la prévention et un discours linéaire, hygiéniste et moralisateur qui participe à l’oubli du malade au profit de soins toujours plus rationnels et scientifiques. La médicalisation de l’existence et la pathologisation des difficultés de vie posent de sérieux problèmes éthiques et socio-anthropologiques et créent une dévitalisation généralisée du savoir, du langage et des pratiques médicales dans un monde ou la « science reine » constitue la seule vérité immuable.

Ont collaboré à cet ouvrage
Maurice Adjiman, Pierre Aïach, Vincent Barras, Pilar Delgado, Denyse Baillargeon, Jean François Bert, Marie José Del Volgo, Marie-Chantal Doucet, Alex Dumas, Alain Giami, Roland Gori, Daves Holmes, Raymond Massé, Dalhia Namian, Marcel Otero, Francesco Panese, Marie-Amélie Perron, André Quaderi, Geneviève Rail, Marguerite Soulière, Jacob Ammon Suissa, Marie-Claude Thifault, Bryan S. Turner, Hachimi Sanni Y
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