Reconnaissance et exclusion des peuples autochtones au Québec. Du Traité d’alliance de 1603 à nos jours
Parution: 26 avril 2018
-
Nb. de pages:
282
Au-delà des politiques de reconnaissance des peuples autochtones au Québec et au Canada, se profile un système légal d’exclusion qui a permis d’organiser un génocide culturel autour de la création du statut des « Indiens », des réserves et des pensionnats.
Description
De l’alliance de 1603 à la Proclamation royale de 1763, les peuples autochtones sont reconnus comme des alliés, partenaires du commerce, ou pour leur participation aux guerres de l’Empire. Avec la création du Canada en 1867 s’amorce la mise en place d’une politique canadienne qui, au-delà des grands principes de reconnaissance, s’enferme dans une série de lois discriminatoires qui aboutissent, en 1876, à la Loi sur les Indiens du Canada… Cette loi, comme une camisole de force, en vient à qualifier pour disqualifier les autochtones sur le plan de la reconnaissance tant politique que juridique. Il faudra attendre les années 1970 pour que s’amorce une difficile déconstruction de l’histoire d’un système de discrimination systémique.
Propos du premier ministre René Lévesque lors des discours en appui à la motion de l’Assemblée nationale du Québec qui reconnaît les nations autochtones du Québec (20 mars 1985) : « En terminant, on me permettra, M. le Président, de proposer, conformément à plusieurs recommandations qu’on a reçues depuis le dépôt de la présente motion, que le mot bande qui est très courant, mais pas partout chez nos concitoyens amérindiens, soit remplacé par le mot communauté, au cinquième paragraphe de la motion. Ce nouveau terme, qui est tout simplement plus englobant que le précédent, est également plus respectueux de la diversité des nations autochtones et convient mieux, en particulier, lorsqu’on s’adresse aux Inuits. Il pourrait aussi permettre, le cas échéant, de conclure des ententes avec une communauté autochtone composée d’un groupe d’Indiens important, mais qui seraient sans statut ou hors réserve, et on sait qu’il y en a plusieurs milliers chez nous. » (Assemblée nationale du Québec, 19 mars 1985)
Propos du premier ministre René Lévesque lors des discours en appui à la motion de l’Assemblée nationale du Québec qui reconnaît les nations autochtones du Québec (20 mars 1985) : « En terminant, on me permettra, M. le Président, de proposer, conformément à plusieurs recommandations qu’on a reçues depuis le dépôt de la présente motion, que le mot bande qui est très courant, mais pas partout chez nos concitoyens amérindiens, soit remplacé par le mot communauté, au cinquième paragraphe de la motion. Ce nouveau terme, qui est tout simplement plus englobant que le précédent, est également plus respectueux de la diversité des nations autochtones et convient mieux, en particulier, lorsqu’on s’adresse aux Inuits. Il pourrait aussi permettre, le cas échéant, de conclure des ententes avec une communauté autochtone composée d’un groupe d’Indiens important, mais qui seraient sans statut ou hors réserve, et on sait qu’il y en a plusieurs milliers chez nous. » (Assemblée nationale du Québec, 19 mars 1985)
FINALISTE 2018 du Prix Wilson de l'Institut L. R. Wilson d'histoire canadienne
À propos de ce livre
Dans les médias
Compte rendu de Christiane Peyronnard, La Cliothèque, 30 mars 2021.
Compte rendu d'André Joyal, Cahiers de géographie du Québec, vol. 63, no 179-180, septembre-décembre 2019.
Compte rendu par Stéphanie Boutevin, Cahiers d'histoire, Vol. 36.2, hiver 2019.
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