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Nistassinan-Notre terre. Alliance et souveraineté partagée du peuple innu au Québec. Des premiers contacts à nos jours

Discipline: Histoire
Parution: 27 novembre 2014
Comment se fait-il que 400 ans plus tard, le statut des Autochtones – et celui des Innus – soit passé d’Alliés à celui de pupilles de l’État? Qu’aux yeux de la société majoritaire, ils ne sont plus incontournables mais plutôt indésirables? Que de partenaires commerciaux qu’ils étaient, on les traite aujourd’hui comme des enfants mineurs ravalés au rang de quêteux ?
Voilà des questions auxquelles Camil Girard et Carl Brisson tentent de répondre dans cet ouvrage.
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Description

À peu de chose près, la reconnaissance des droits fondamentaux des peuples autochtones dans les négociations actuelles avec le peuple innu s’inscrit dans le prolongement de principes semblables à ceux qui existaient au moment du contact avec les Français, en 1603, et à ceux que les Britanniques avaient conservés dans la Proclamation royale de 1763. Les Couronnes française et britannique planifiaient alors un partenariat avec les autochtones de la Nouvelle-France et du Canada, afin de permettre l’établissement d’une colonie viable et le développement d’une économie distincte, le tout dans une perspective de respect, de partage et de cohabitation pacifique et harmonieuse. Pour que ces principes puissent s’exercer en toute sécurité, elles les avaient confirmés par l’entremise d’une alliance de nation à nation avec les autochtones. De là le qualificatif d’« Alliés ».

Comment se fait-il alors que, 400 ans plus tard, le statut des autochtones – donc, en ce qui me concerne, celui des Innus – soit passé d’Alliés à celui de pupilles de l’État ? Qu’aux yeux de la société majoritaire ils ne sont plus incontournables, mais plutôt indésirables ? Que, de partenaires commerciaux qu’ils étaient, on les traite aujourd’hui comme des enfants mineurs ravalés au rang de quêteux ? (extrait de la préface de Sylvain Ross,
Innu, Première Nation Essipit)

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