Histoire des Iles-de-la-Madeleine
Parution: 02 mai 2003
- Collection:
-
Nb. de pages:
406
Description
no 15
« Les habitants des îles de la Magdeleine […] paraissent “ paisibles et bien disposés ”. Ils sont extrêmement robustes et sains. Les hommes sont capables de supporter beaucoup de fatigues et de travaux ; pêcheurs habiles et expérimentés ils sont supérieurs comme marins. Un grand nombre des hommes les plus robustes s’engage au printemps à bord des bâtiments américains et français qui font la pêche sur la côte du Labrador et les bancs de Terreneuve, à de faibles gages, tandis qu’ils devraient plutôt être encouragés à faire la pêche pour leur propre compte, ce qui serait avantageux pour les îles en général.
Les femmes sont modestes et laborieuses ; et sur elles re-tombent communément (avec l’aide que peuvent leur donner les vieillards) pendant que les hommes sont à la pêche pendant l’été, entre juin et octobre, tout le soin d’élever de nombreuses familles, la culture du jardin, et la charge de veiller au bétail.
Il n’est pas rare de voir des familles de huit ou neuf personnes ; les habitants vivent généralement jusqu’à un âge avancé, et le grand-père et le petit-fils habitent souvent la même maison.
Les maisons sont généralement bâties en bois et semblables à celles de notre population des seigneuries. Les cheminées sont faites d’argile ou d’une terre rougeâtre ; et pour la propreté et l’ordre ces habitations en général ne le cèdent pas à celles des habitants du Bas-Canada. »
Joseph Bouchette, Rapport du Comité spécial sur les Îles de la Magdeleine… [1851], Département des Terres de la Couronne, 1853.
« Les habitants des îles de la Magdeleine […] paraissent “ paisibles et bien disposés ”. Ils sont extrêmement robustes et sains. Les hommes sont capables de supporter beaucoup de fatigues et de travaux ; pêcheurs habiles et expérimentés ils sont supérieurs comme marins. Un grand nombre des hommes les plus robustes s’engage au printemps à bord des bâtiments américains et français qui font la pêche sur la côte du Labrador et les bancs de Terreneuve, à de faibles gages, tandis qu’ils devraient plutôt être encouragés à faire la pêche pour leur propre compte, ce qui serait avantageux pour les îles en général.
Les femmes sont modestes et laborieuses ; et sur elles re-tombent communément (avec l’aide que peuvent leur donner les vieillards) pendant que les hommes sont à la pêche pendant l’été, entre juin et octobre, tout le soin d’élever de nombreuses familles, la culture du jardin, et la charge de veiller au bétail.
Il n’est pas rare de voir des familles de huit ou neuf personnes ; les habitants vivent généralement jusqu’à un âge avancé, et le grand-père et le petit-fils habitent souvent la même maison.
Les maisons sont généralement bâties en bois et semblables à celles de notre population des seigneuries. Les cheminées sont faites d’argile ou d’une terre rougeâtre ; et pour la propreté et l’ordre ces habitations en général ne le cèdent pas à celles des habitants du Bas-Canada. »
Joseph Bouchette, Rapport du Comité spécial sur les Îles de la Magdeleine… [1851], Département des Terres de la Couronne, 1853.
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