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Histoire du Haut-Saint- Laurent

Parution: 05 septembre 2000

Description

La maison (seigneuriale) est particulièrement bien localisée sur une déclivité de terrain, à proximité du fleuve, qui est si large qu'il ressemble davantage à un grand Lac. On l'appelle d'ailleurs Lac Saint-Louis. L'Outaouais et le Saint-Laurent se rencontrent à cet endroit et ces deux cours d'eau sont de toute beauté. L'emplacement du manoir, que j'ai vu pour la première fois ce matin, est plus que satisfaisant. Le coup d'œil, par contre, vaut beaucoup moins à la hauteur du quai d'amarrage du bateau à vapeur. Nous sommes allés sur le site de pêche à la Pointe du Buisson qui offre une vue panoramique sur les rapides et les îles environnantes. Les Browns (agents seigneuriaux) et leur marmaille ainsi que Monsieur Quintal, le prêtre catholique (curé de Beauharnois), ont dîné avec nous, après quoi le religieux nous a promené dans son embarcation et a fredonné des airs du pays. Nous avons débarqué sur une pointe près de notre villa où des Indiens s'adonnaient à la pêche. Parmi leur groupe, il y en avait un qui parlait le français. Nous avons tenté en vain de les faire chanter. Le prêtre leur a dit que j'étais leur Seigneuresse. L'un d'eux m'a donné un petit oiseau - une jeune bécasse. Il m'a dit que le nom indien de cet oisillon était Chitha. Leur camp de pêche était des plus pittoresque.
Extrait du journal intime de Katherine Jane Ellice, seigneuresse de Beauharnois (1838).

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