La Guerre de 1812. Journal de Jacques Viger, présenté et commenté par Bernard Andrès et Patricia Willemin-Andrès
- Collection:
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Nb. de pages:
158
Description
Le journal de campagne et la correspondance que nous proposons ici sont le fait d’un jeune capitaine des Voltigeurs : Jacques Viger. À vingt-six ans, celui qui deviendra le premier maire de Montréal a déjà collaboré au journal Le Canadien. Bien avant de présider la Société Saint-Jean-Baptiste, Jacques Viger figure au centre d’un important réseau familial, culturel et politique au Bas-Canada. Les lettres qu’il adresse à son épouse, Marguerite de La Corne-Lennox, font les délices du salon littéraire qu’elle anime à Montréal. Les Viger y côtoient les Cherrier, les Lartigue et les Papineau, dont Louis-Joseph, futur chef du parti Patriote.
Oui, nos braves se sont avancés dans ce défilé terrible ; ils sont allés jusques à ces cazernes répandre, à la bouche des canons, l’effroi et la mort. Ils ne se sont pas contentés de les approcher assez pour enfoncer leurs bayonnettes dans les espaces laissés d’une pièce à l’autre, et y décharger leurs fusils de même que par les fenêtres ; non, — on les a vus entrer dans ces mêmes batimens […]. L’intrépidité de plusieurs les a portés à approcher de la Redoute de la même manière, et leurs bayonnettes et leurs balles se croisoient avec celles des Américains à travers les meurtrières. Nos Voltigeurs aussi ont eu leur part à ces Traits héroïques de valeur (29 mai 1813).