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La Guerre de 1812. Journal de Jacques Viger, présenté et commenté par Bernard Andrès et Patricia Willemin-Andrès

La Guerre de 1812. Journal de Jacques Viger, présenté et commenté par Bernard Andrès et Patricia Willemin-Andrès

Discipline: Histoire
Parution: 04 octobre 2012
1812-1814 : une guerre fondatrice pour le Canada ? C’est ce qu’avance aujourd’hui le gouvernement fédéral dans ses commémorations du bicentenaire. Mais qu’en fut-il vraiment pour les Voltigeurs canadiens qui, sous les ordres de Charles-Michel d’Irumberry de Salaberry, repoussèrent l’invasion américaine? Un témoignage direct et souvent critique sur cette guerre nous permet de revivre l’événement au jour le jour et de mieux comprendre la mentalité des Canadiens engagés dans la bataille.

Description

1812-1814 : une guerre fondatrice pour le Canada ? C’est ce qu’avance aujourd’hui le gouvernement fédéral dans ses commémorations du bicentenaire. Mais qu’en fut-il vraiment pour les Voltigeurs canadiens qui, sous les ordres de Charles-Michel d’Irumberry de Salaberry, repoussèrent l’invasion américaine? Un témoignage direct et souvent critique sur cette guerre nous permet de revivre l’événement au jour le jour et de mieux comprendre la mentalité des Canadiens engagés dans la bataille.
Le journal de campagne et la correspondance que nous proposons ici sont le fait d’un jeune capitaine des Voltigeurs : Jacques Viger. À vingt-six ans, celui qui deviendra le premier maire de Montréal a déjà collaboré au journal
Le Canadien. Bien avant de présider la Société Saint-Jean-Baptiste, Jacques Viger figure au centre d’un important réseau familial, culturel et politique au Bas-Canada. Les lettres qu’il adresse à son épouse, Marguerite de La Corne-Lennox, font les délices du salon littéraire qu’elle anime à Montréal. Les Viger y côtoient les Cherrier, les Lartigue et les Papineau, dont Louis-Joseph, futur chef du parti Patriote.
Oui, nos braves se sont avancés dans ce défilé terrible ; ils sont allés jusques à ces cazernes répandre, à la bouche des canons, l’effroi et la mort. Ils ne se sont pas contentés de les approcher assez pour enfoncer leurs bayonnettes dans les espaces laissés d’une pièce à l’autre, et y décharger leurs fusils de même que par les fenêtres ; non, — on les a vus entrer dans ces mêmes batimens […]. L’intrépidité de plusieurs les a portés à approcher de la Redoute de la même manière, et leurs bayonnettes et leurs balles se croisoient avec celles des Américains à travers les meurtrières. Nos Voltigeurs aussi ont eu leur part à ces Traits héroïques de valeur (29 mai 1813).

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