Lorsque Socrate a tort
Parution: 23 février 2009
- Traduit par :
- Collection:
-
Nb. de pages:
172
Socrate, si irritant pût-il être dans ses prétentions à avoir toujours et irréfutablement raison (une raison assez fragile somme toute), n’est tout de même pas mort inutilement.…Voyons donc ce qui se passe lorsque Socrate a tort… Pour les spécialistes de la philosophie socratique; les bonnes libraires universitaires qui tiennent du fonds en philosophie.
Description
Il me semble bienvenu de proposer ici quelques exercices de « réhabilitation » des refusés de la philosophie platonicienne par la médiation de quelques personnages secondaires des dialogues, face auxquels Socrate, semble-t-il, avait toujours raison.
L’ancien humanisme socratique est aujourd’hui – après Nietzsche, Wittgenstein, Derrida, Foucault et tant d’autres – tombé en ruine. Néanmoins il est encore temps de construire un autre humanisme, plus modeste, défensif plutôt mais plus solide peut-être, un « humanisme secondaire », mais à condition de se poser la question première : où se trouve donc l’origine des erreurs anciennes qu’il faut en quelque sorte expier ? Quo numine laeso quels sont donc les dieux qui, autrefois irrités par la philosophie socratique, se sont entre temps vengés d’elle, mais aussi, me semble-t- il, de l’être humain dans son intégrité ? Seule, la réponse à cette question nous permettrait, à mon sens, de repartir la tête haute et de faire comprendre au monde actuel (contemporain du terrorisme de masse, de la manipulation génétique et de la vulgarité du « chat » sur le net) que Socrate, si irritant pût-il être dans ses prétentions à avoir toujours et irréfutablement raison (une raison assez fragile somme toute), n’est tout de même pas mort inutilement.
Voyons donc ce qui se passe lorsque Socrate a tort…
L’ancien humanisme socratique est aujourd’hui – après Nietzsche, Wittgenstein, Derrida, Foucault et tant d’autres – tombé en ruine. Néanmoins il est encore temps de construire un autre humanisme, plus modeste, défensif plutôt mais plus solide peut-être, un « humanisme secondaire », mais à condition de se poser la question première : où se trouve donc l’origine des erreurs anciennes qu’il faut en quelque sorte expier ? Quo numine laeso quels sont donc les dieux qui, autrefois irrités par la philosophie socratique, se sont entre temps vengés d’elle, mais aussi, me semble-t- il, de l’être humain dans son intégrité ? Seule, la réponse à cette question nous permettrait, à mon sens, de repartir la tête haute et de faire comprendre au monde actuel (contemporain du terrorisme de masse, de la manipulation génétique et de la vulgarité du « chat » sur le net) que Socrate, si irritant pût-il être dans ses prétentions à avoir toujours et irréfutablement raison (une raison assez fragile somme toute), n’est tout de même pas mort inutilement.
Voyons donc ce qui se passe lorsque Socrate a tort…
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