Russkiy mir : Vladimir Poutine, le monde russe et la refondation de l’ordre international
- Collection:
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Nb. de pages:
162
Description
Dans cet essai, Jean-François Caron explique que cette guerre est plutôt le résultat d’une évolution que la politique étrangère russe a connue depuis le retour au pouvoir de Vladimir Poutine à la présidence de son pays en 2012. De nature civilisationnelle, cette politique, qui s’articule autour d’une opposition radicale avec l’Occident, repose sur la thèse d’un messianisme russe qui s’est donné pour mission de servir de rempart et de guide contre le monde occidental jugé comme étant décadent; cette thèse n’a rien d’exceptionnel en soi et s’inscrit d’ailleurs dans une dynamique qui a été au cœur de l’histoire intellectuelle de la Russie depuis le XIXe siècle.
Quelles sont les origines de ce messianisme ? Comment cette idée a-t-elle évolué au point de devenir l’élément clé de la politique étrangère russe des dernières années ? De quelle manière l’idéal civilisationnel russe souhaité par Vladimir Poutine (le russkiy mir) pourrait-il en venir à structurer le monde des relations internationales de demain ? Ce livre, qui intéressera tant les chercheurs que les citoyens avides de mieux comprendre la politique russe et la guerre en Ukraine, se donne comme objectif d’apporter des réponses à ces questions.
À propos de ce livre
En quelques mots
" Jean-François Caron explique la vision civilisationnelle politiquement et socialement conservatrice de Vladimir Poutine qui prend sa source dans l’héritage slavophile russe et qui a joué un rôle dans son attaque contre l’Ukraine. Il prévient que ce dictateur opposé à la modernité est un ennemi beaucoup plus important que pour les seuls pays membres de l’OTAN. Dans ce livre d’une grande actualité, Caron montre que la politique internationale du 21e siècle risque d’être axée autour d’identités compétitives et, afin que les valeurs libérales soient en mesure de prévaloir, nous devons mieux comprendre les identités concurrentes en émergence et élever nos systèmes démocratiques à un niveau d’exemplarité. "
- Jeremy Kinsman a travaillé plus de 40 ans au sein du ministère des Affaires étrangères du Canada où il a occupé les postes d’ambassadeur du Canada en Russie (1992-1996) et en Italie (1996-2000), de haut-commissaire au Royaume-Uni (2000-2002) et d’ambassadeur auprès de l’Union européenne (2002-2006). Il est membre distingué du Conseil international du Canada.