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Voyage en Orient (1839-1840). Journal d’un voyageur curieux du monde et d’un pionnier de la daguerréotypie

Voyage en Orient (1839-1840). Journal d’un voyageur curieux du monde et d’un pionnier de la daguerréotypie

Parution: 21 mars 2011
Le Voyage en Orient (1839-1840) qu’on va lire est signé de Pierre-Gustave Joly, un homme d’affaires français arrivé au Canada en 1827. Devenu « seigneur de Lotbinière » par son mariage, il n’en était pas à son premier voyage dans le vaste monde lorsqu’en 1839, il décida de partir pour ces terres lointaines d’Orient, porteuses de tous les rêves, ouvertes à tous les possibles.

Description

Pierre-Gustave Joly de Lotbinière
Présentation et mise en contexte par
Jacques Desautels

Texte du journal établi par
Georges Aubin et Renée Blanchet,
avec la collaboration de
Jacques Desautels

Le Voyage en Orien
t est un récit admirablement écrit. On peut croire qu’il sera le plus ancien et sans doute le meilleur des récits de voyage que nous a donnés la littérature d’ici, au XIXe siècle.

Ce journal est signé de Pierre-Gustave Joly, un jeune homme d’affaires français arrivé au Canada en 1827. Devenu seigneur de Lotbinière par son mariage, il n’en était pas à son premier voyage lorsqu’en 1839, il partit pour les terres lointaines du Levant.

Cette fois, c’est la grande aventure. Carnet à la main, il visitera la Grèce, aux prises avec une indépendance difficile à vivre. Il ira voir de près les problèmes d’un Empire ottoman en voie de se fracturer. Il testera sa foi de huguenot en parcourant la Terre sainte. Quoi de plus stimulant pour un esprit curieux ?

Ajoutons à cela qu’il trouve une seconde motivation à son voyage : il vient d’entendre parler d’une invention unique, qu’on n’appelle pas encore la photographie, mais qui en est le premier pas : le daguerréotype. Il s’y intéresse et part avec l’un des premiers équipements fournis par Daguerre. Certaines de ses « vues » seront publiées dès 1842, ce qui fera de lui un pionnier de la photographie et le premier dans l’histoire à avoir photographié le Parthénon d’Athènes.

Tous les historiens de cet art le citent. À leurs yeux, il est un pionnier, mais on ne sait rien de lui. Ils ont peu à dire à son propos, si ce n’est qu’il a inspiré nombre d’illustrateurs de son époque, comme Hector Horeau ou le prolifique David Roberts. La publication du journal et des carnets de terrain que ce praticien de la photographie a laissés servira à combler ce silence.


Professeur retraité de la Faculté des lettres de l’Université Laval dont il fut aussi doye
n, Jacques Desautels est bien connu comme conférencier, écrivain et grand voyageur : les civilisations de la Méditerranée orientale et du Proche-Orient lui sont familières. C’est à ce titre qu’il a été invité à s’intéresser au journal de Joly de Lotbinière et à le faire mieux connaître, en compagnie de ces maîtres de l’érudition que sont Georges Aubin et Renée Blanchet.

Georges Au
bin et Renée Blanchet ont déjà publié de nombreux documents d’archives du XIXe siècle québécois, notamment la correspondance de la famille Papineau et celle de plusieurs Patriotes de 1837-1838.

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