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Être afrodescendant et jouir de la pleine citoyenneté s’avère une question sensible partout dans le monde. Les demandes sociales des afrodescendants sont partout les mêmes et renvoient à la reconnaissance, ce qui veut dire devenir pleinement sujet de droit sans nier pour autant la mémoire du passé et le rapport identitaire à la pluralité des références et des récits qui construisent les riches cultures élaborées par les afrodescendants, cela tant sur le plan local que transnational en même temps qu’à une demande d’implication politique de la part des états qui doivent trouver des solutions aux divers problèmes collectifs des afrodescendants le plus souvent aux prises avec la pauvreté et un faible statut social. Il s’agit aussi de la part des états de développer des politiques diverses reliant plusieurs plans de la vie sociale : politiques de lutte contre le racisme, politiques culturelles inclusives, politiques de la mémoire de l’esclavage et bien sûr politiques sociales avantageuses. Plusieurs questions se posent à nous, par exemple : Les afrodescendants qui ne sont pas des élites politiques ou culturelles entretiennent-ils cette « mémoire de l’esclavage » ? Quels sont les groupes qui, au contraire, rejettent une telle mémoire ? De nombreux leaders politiques sont d’accord pour concentrer leurs réclamations de meilleures conditions de vie sur cette question de la pleine citoyenneté. En quoi cette question de la citoyenneté fait-elle ou non écho aux premiers intéressés, en l’occurrence ceux qui seraient susceptibles d’en bénéficier ?
Comment relier citoyenneté et mémoire de l’esclavage, mais aussi références culturelles ancestrales, mémoire de l’Afrique et identité composite ? Quelles sont les stratégies politiques et culturelles mises en place par les afrodescendants pour relier mémoire de l’esclavage et luttes pour la citoyenneté ? Quelles sont les pratiques culturelles effectives des afrodescendants servant à reconstruire, directement ou indirectement, une citoyenneté par le bas ? C’est toutes ces questions une à une ou interreliées que ce livre permet d’ouvrir tout en offrant sinon des réponses tout au moins des repères et des voies de réflexion des plus fructueuses.
Description
Être afrodescendant et jouir de la pleine citoyenneté s’avère une question sensible partout dans le monde. Les demandes sociales des afrodescendants sont partout les mêmes et renvoient à la reconnaissance, ce qui veut dire devenir pleinement sujet de droit sans nier pour autant la mémoire du passé et le rapport identitaire à la pluralité des références et des récits qui construisent les riches cultures élaborées par les afrodescendants, cela tant sur le plan local que transnational en même temps qu’à une demande d’implication politique de la part des états qui doivent trouver des solutions aux divers problèmes collectifs des afrodescendants le plus souvent aux prises avec la pauvreté et un faible statut social. Il s’agit aussi de la part des états de développer des politiques diverses reliant plusieurs plans de la vie sociale : politiques de lutte contre le racisme, politiques culturelles inclusives, politiques de la mémoire de l’esclavage et bien sûr politiques sociales avantageuses. Plusieurs questions se posent à nous, par exemple : Les afrodescendants qui ne sont pas des élites politiques ou culturelles entretiennent-ils cette « mémoire de l’esclavage » ? Quels sont les groupes qui, au contraire, rejettent une telle mémoire ? De nombreux leaders politiques sont d’accord pour concentrer leurs réclamations de meilleures conditions de vie sur cette question de la pleine citoyenneté. En quoi cette question de la citoyenneté fait-elle ou non écho aux premiers intéressés, en l’occurrence ceux qui seraient susceptibles d’en bénéficier ? Comment relier citoyenneté et mémoire de l’esclavage, mais aussi références culturelles ancestrales, mémoire de l’Afrique et identité composite ? Quelles sont les stratégies politiques et culturelles mises en place par les afrodescendants pour relier mémoire de l’esclavage et luttes pour la citoyenneté ? Quelles sont les pratiques culturelles effectives des afrodescendants servant à reconstruire, directement ou indirectement, une citoyenneté par le bas ? C’est toutes ces questions une à une ou interreliées que ce livre permet d’ouvrir tout en offrant sinon des réponses tout au moins des repères et des voies de réflexion des plus fructueuses.