Ceci est une alerte:

Important :
En raison de circonstances indépendantes de notre volonté, le délai de livraison des commandes dépasse désormais les 10 jours. Nous nous excusons pour les inconvénients que cela pourrait causer. Nous tenons également à vous informer que nos bureaux seront fermés du 20 décembre 2024 au 5 janvier 2025. Pendant cette période, nous ne répondrons à aucun courriel et aucune commande ne sera expédiée. Toute l’équipe des Presses de l’Université Laval vous souhaite un heureux temps des Fêtes et vous offre ses meilleurs vœux pour la nouvelle année!


Rationalité pénale et démocratie

Rationalité pénale et démocratie

Disciplines: Philosophie, Droit
Parution: 10 mai 2013
D'éminents juristes, praticiens et théoriciens du droit, canadiens et européens examinent l'évolution des politiques pénales dans nos démocraties, et à font le point sur quelques-uns des problèmes, en amont ou en aval, entraînés par l'alourdissement des peines, les transformations encourues, par le droit pénal et le processus, généralisé de « tolérance zéro » en matière des « crimes et châtiments ».

Description

Les textes réunis ici, sous la direction de Josiane Boulad-Ayoub, Mark Antaki et Pierre Robert, constituent les Actes du colloque international qu'organisait en avril dernier la Chaire Unesco d'étude des fondements philosophiques de la justice et de la société démocratique.

D'éminents juristes, praticiens et théoriciens du droit, canadiens et européens, étaient invités à examiner l'évolution des politiques pénales dans nos démocraties, et à faire le point sur quelques-uns des problèmes, en amont ou en aval, entraînés par l'alourdissement des peines, les transformations encourues, un peu partout, par le droit pénal et le processus, généralisé à l'échelle des démocraties occidentales, de « tolérance zéro » en matière des « crimes et châtiments ».

La dérive punitive qui sévit à l’heure actuelle de part et d’autre de l’Atlantique, menace-t-elle le droit de punir en démocratie, voire la démocratie elle-même ? Surtout depuis le 11 septembre 2001, se développe une société de surveillance, qui s'accompagne d'un glissement du droit pénal allant de la réaction à l’infraction commise à la prévention de l’infraction appréhendée, de la criminalisation d’actes autrefois neutres et de l’augmentation de la population carcérale. La durée et la proportion excessives des détentions préventives, la notion de dangerosité entraînant des peines indéfinies, les détentions sans mandat de plus en plus longues en vertu de mesures antiterroristes sont des exemples qui soulèvent d’épineuses questions de protection des droits de la personne.

Revenir en haut