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Les douaniers des langues. Grandeur et misère de la traduction à Ottawa, 1867-1967

Les douaniers des langues. Grandeur et misère de la traduction à Ottawa, 1867-1967

Parution: 18 août 2016
  • Nb. de pages:
    504
La « réhabilitation » des traducteurs et la reconnaissance de leur contribution au monde des lettres et, de manière générale, à la société du Canada d'alors.

Description

Qu’ont en commun toutes ces personnes : le « père du hockey organisé » au Canada? Le premier Canadien admis au conservatoire de Paris? Le fondateur de l’Alliance française d’Ottawa? Plusieurs chanceliers de l’Ordre de Jacques Cartier? Le premier francophone élu à la présidence de l’Institut professionnel du service civil? Le « père de la sociologie » au Québec? L’instigateur de la Société historique acadienne? Le pionnier du ski de fond au pays?
Elles ont occupé un poste de traducteur au gouvernement fédéral.
Dans cet ouvrage, les auteurs tracent le portrait des écrivains, des avocats et des journalistes ayant exercé le métier de traducteur à Ottawa entre 1867 et 1967. Postés à la frontière du Canada anglais et du Canada français, les « douaniers des langues » ont contribué au redressement de la langue française au sein des institutions fédérales, noué des relations étroites avec les détenteurs du pouvoir et animé la vie culturelle de la capitale. Ils sont aussi à l’origine des premières associations professionnelles, de la traduction littéraire et de l’enseignement de la traduction au pays. Certains d’entre eux figurent parmi les pionniers de l’interprétation parlementaire.
Ce récit, pimenté de savoureuses anecdotes, nous fait découvrir la capitale fédérale et le Canada français du premier siècle de la Confédération sous un angle totalement inédit.

À propos de ce livre

En quelques mots

"Jean Delisle et Alain Otis nous font découvrir qu’au Canada et notamment à Ottawa, capitale de la traduction, la valeur de la traduction n’est pas que symbolique. Elle "a suivi l’évolution des institutions, des mœurs et des courants sociaux" (p. 426) et "proclamé", avec la Loi constitutionnelle de 1867 , le "bilinguisme" comme l’"une des valeurs fondatrices et distinctives du Canada" (p. 431). Par ce devoir de mémoire, Jean Delisle et Alain Otis font un éclairage sur les traducteurs grâce auquel ceux - ci arrivent à se soustraire à l’ingratitude de l’histoire et des lecteurs."

Georgiana Lungu-Badea, Translationes, 8-9 (2016-17)


Dans les médias

Compte rendu de Jean-Nicolas de Surmont, Cap-aux-diamants, No. 132, hiver 2018.

Grandeur et misère de la traduction à Ottawa, par André Senécal, Circuit, No. 133, 2017.

Compte rendu de Rodica Baconsky, Revue internationale d'études en langues modernes appliquées, No. 10, 2017.

Coup de projecteur sur les traducteurs fédéraux, Le Chaînon, 2017.

Article de Ionela-Gabriela Arganisciuc et Zamfira Cernautan, Atelier de traduction, No. 26, 2016.

La " machine à traduction " sème l'inquiétude, Paul Gaboury, Le Droit, avril 2016.

Autres publications

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