Ceci est une alerte:

Horaire des Fêtes | Nos bureaux seront fermés du 20 décembre 2024 au 5 janvier 2025 | Commandes en ligne | Les livres commandés au plus tard le 9 décembre seront livrés avant Noël; les livres commandés à partir du 13 décembre seront livrés à partir de la mi-janvier 2024 | Toute l’équipe des Presses de l’Université Laval vous souhaite un heureux temps des Fêtes et vous offre ses meilleurs vœux pour la nouvelle année!


Josiane Boulad-Ayoub

Notice biographique

Titulaire de la Chaire UNESCO des fondements philosophiques de la justice et de la société démocratique, Josiane Boulad-Ayoub a commencé à enseigner à l’UQAM en 1979. Son œuvre, qui comprend plus de 200 titres et interventions, couvre trois grands domaines: le matérialisme français des Lumières et ses prolongements sous la Révolution, l’activité symbolique dans la vie sociale et l’histoire de la philosophie classique. Membre de la Société royale du Canada (1995), elle a obtenu le Prix des sciences humaines de l’ACFAS (1999) et a reçu le titre d’Officier des Arts et Lettres  de la République française (1999), la bourse de recherche Killam (2000) et un Visiting Scholar Fellowship de l’Université d’Oxford (2001-2002). L’Université du Québec a salué son engagement dans l’enseignement de la philosophie aux trois cycles d’étude en lui décernant, en 2009, le Prix d’excellence en enseignement, volet carrière. La professeure a créé, en 1998 et 1999, le premier cours virtuel de philosophie à l’UQAM, portant sur les grandes figures intellectuelles du monde moderne. Plus récemment, en 2013, Josiane Boulad-Ayoub a reçu la médaille du Jubilé de diamant de la Reine Élisabeth II. Cette distinction est accordée à des citoyens qui ont apporté une contribution significative à leur communauté et à leur pays. Elle est membre de l'Ordre du Canada depuis 2015.

Dirige les collections

Dikè

Les Érinyes, déesses de la vengeance, dont Héraclite fait les auxiliaires de la justice, se métamorphosent à la fin de l’Orestie d’Eschyle en bienveillantes Euménides. Fille de Thémis dans la mythologie, DIKÈ, alliée cependant aux nouvelles divinités Athéna et Apollon, s’humanise dans la tragédie, se laïcise, se politise en s’associant aux progrès de la démocratie, du débat juridique et politique, du développement des lois.
DIKÈ n’était pas, à Athènes, la mimésis d’une essence de la justice, elle était à la fois l’idée abstraite du droit et, sous de multiples formes, l’action judiciaire.
La collection « DIKÈ », comme la Pnyx et l’Agora athéniennes, offre un espace public, un lieu de rencontre pour penseurs venus d’horizons et de disciplines différents, du droit, de la philosophie du droit, de la philosophie politique, de la sociologie, prêts à débattre des questions juridiques urgentes et disposés à une critique aussi polymorphe et diverse que les structures complexes du droit contemporain qu’ils tenteront de mettre à jour. Penseurs persuadés que DIKÈ, élevée à la dignité autonome du concept, est toujours enchaînée au juste et à l’injuste et que, privée de déterminations concrètes, la justice n’est qu’une forme vide. Persuadés aussi que l’ambivalence des structures juridiques invite à procéder à une enquête sur la généalogie des formes historiques du droit.

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Verbatim

Se concentrant sur le discours oral, cette collection, un sous-ensemble de Mercure du Nord, transcrit mot à mot, verbatim, les conférences sur les grands problèmes de l’heure qu’éclairent d’éminents conférenciers en lettres et en sciences humaines.
Le lecteur retrouvera ainsi, rapportés sous forme de texte écrit, les débats auxquels il s’intéresse et qui se répercutent à travers le monde philosophique, social et politique.

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Publications

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