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Criez et qu’on crie!  Voltaire et la justice pénale

Criez et qu’on crie! Voltaire et la justice pénale

Discipline: Philosophie
Parution: 15 juin 2011
Étonnant Voltaire, encore porté aux nues ou vilipendé près de 250 ans après le Traité sur la tolérance. Fut-il l’avocat des causes perdues qui dénonça courageusement les abus d’une justice pénale particulièrement féroce ou bien le pamphlétaire impénitent qui présenta sciemment une image complètement fausse du système judiciaire de son temps ?

Pour essayer de trancher la question, il faut se tenir à égale distance de l’hagiographie et de l’anathème et remettre l’action de Voltaire dans un contexte plus large, celui de son combat pour la tolérance et la liberté sous toutes ses formes – de religion, de presse, de mouvement – et celui, plus vaste encore, de la fermentation sociale de la seconde moitié du XVIIIe siècle.

L’actualité de Voltaire est indéniable. Si son combat pour l’élimination du domaine pénal de toute une série de conduites – sorcellerie, hérésie, opposition politique – et contre la sévérité excessive des châtiments semble étrangement actuel à notre époque de création de nouvelles infractions et d’alourdissement des peines, il en est de même de son plaidoyer pour la tolérance face à la montée des fondamentalismes à laquelle nous avons le malheur d’assister.

Description

Étonnant Voltaire, encore porté aux nues ou vilipendé près de 250 ans après le Traité sur la tolérance. Fut-il l’avocat des causes perdues qui dénonça courageusement les abus d’une justice pénale particulièrement féroce ou bien le pamphlétaire impénitent qui présenta sciemment une image complètement fausse du système judiciaire de son temps ?
Pour essayer de trancher la question, il faut se tenir à égale distance de l’hagiographie et de l’anathème et remettre l’action de Voltaire dans un contexte plus large, celui de son combat pour la tolérance et la liberté sous toutes ses formes – de religion, de presse, de mouvement – et celui, plus vaste encore, de la fermentation sociale de la seconde moitié du XVIII
e siècle.
L’actualité de Voltaire est indéniable. Si son combat pour l’élimination du domaine pénal de toute une série de conduites – sorcellerie, hérésie, opposition politique – et contre la sévérité excessive des châtiments semble étrangement actuel à notre époque de création de nouvelles infractions et d’alourdissement des peines, il en est de même de son plaidoyer pour la tolérance face à la montée des fondamentalismes à laquelle nous avons le malheur d’assister.

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