Réflexions sur l’université. Le devoir de vigilance
Parution: 16 octobre 2014
- Collection:
-
Nb. de pages:
202
On ne peut pas, à notre époque, s’opposer à la plus large accessibilité aux études universitaires, pour autant qu’elle soit fondée sur le mérite, pas plus qu’on ne peut refuser qu’une des tâches de l’université soit le service à la société dans laquelle elle se trouve.
Un manifeste pour une université vraiment libre.
Un manifeste pour une université vraiment libre.
Description
L’université, partout dans le monde, est en train de subir une évolution et une transformation profondes provoquées par la mondialisation et le développement sans précédent de la technologie. La pression exercée par les gouvernements pour que l’éducation et la formation soient fonction de leur « utilité » économique, de leur « impact », se fait de plus en plus vive.
On ne peut pas, à notre époque, s’opposer à la plus large accessibilité aux études universitaires, pour autant qu’elle soit fondée sur le mérite, pas plus qu’on ne peut refuser qu’une des tâches de l’université soit le service à la société dans laquelle elle se trouve. De là à accepter qu’elle soit transformée en entreprise commerciale régie par les lois du marché, que la liberté académique soit réduite à un cliché dénué de sens, que les recherches dépendent uniquement du bon vouloir des gouvernements et de l’industrie, il y a un pas qu’il faut se refuser à franchir, quoi qu’il en coûte. L’université est une des rares institutions (encore) suffisamment indépendante pour
s'opposer au capitalisme sauvage et qui peut tenter de ramener la société au souci du bien commun. L'université, les professeurs et les chercheurs ont un devoir de vigilance face à la tendance à la commercialisation de l'enseignement et de la recherche pour préserver l'intégrité et la liberté intellectuelles et éviter que l’enseignement supérieur ne devienne un simple objet de consommation à l’obsolescence planifiée.
On ne peut pas, à notre époque, s’opposer à la plus large accessibilité aux études universitaires, pour autant qu’elle soit fondée sur le mérite, pas plus qu’on ne peut refuser qu’une des tâches de l’université soit le service à la société dans laquelle elle se trouve. De là à accepter qu’elle soit transformée en entreprise commerciale régie par les lois du marché, que la liberté académique soit réduite à un cliché dénué de sens, que les recherches dépendent uniquement du bon vouloir des gouvernements et de l’industrie, il y a un pas qu’il faut se refuser à franchir, quoi qu’il en coûte. L’université est une des rares institutions (encore) suffisamment indépendante pour
s'opposer au capitalisme sauvage et qui peut tenter de ramener la société au souci du bien commun. L'université, les professeurs et les chercheurs ont un devoir de vigilance face à la tendance à la commercialisation de l'enseignement et de la recherche pour préserver l'intégrité et la liberté intellectuelles et éviter que l’enseignement supérieur ne devienne un simple objet de consommation à l’obsolescence planifiée.
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